Ma lettre au Roi Charles III

2022-10-15

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Mon cher Mon Roi,

Depuis votre couronnement cher Charles III. Et suite à la mort de votre irremplaçable mère Elisabeth, je voulais vous écrire pour vous féliciter pour votre accession au trône. Malgré la grande tristesse qui vous affligeait, vous aviez certainement hâte d’accéder à cette honorable fonction. À 74 ans, vous avez bien raison aussi. Je vous comprends donc!

Si je vous écris mon Roi, c’est pour vous demander d’intervenir dans l’indifférence qui circule à votre endroit dans la province du Québec; dans le pays du Canada dont vous êtes officiellement LE ROI. Je vous parle de l’indifférence qui rôde à votre endroit parce que je trouve ça un peu indécent que l’on vous traite ainsi.

En fait. Vous n’êtes pas sans savoir cher Charles que la Monarchie canadienne n’a plus beaucoup d’importance dans les valeurs personnelles d’un bon nombre de vos sujets. Le monarque que vous êtes est bien peu valorisé dans notre époque. Avec tout le respect que je vous dois mon cher Charles III, je vous dirais que nous nous inquiétons beaucoup plus ces temps- ci, de la disparition du papillon monarque que de votre achèvement.

Depuis 1867. Depuis la constitution du 1er juillet. Depuis sa création sous la Couronne Britannique, le Canada a pas mal évolué! Le Québec aussi. Je ne sais si vous le saviez, mais lorsque votre mère a signé le rapatriement de la constitution en 1982, avec le papa de Justin Trudeau en veston queue de pie, alors qu’il était fait premier Ministre du Canada, le Québec est sorti de là en beau joualvert! Joualvert mon Roi! Ca c’est un juron québécois poli qui signifie que la personne « tabarnaquise » ce qui s’est passé. Tabarnaquise, ça vient aussi d’un juron québécois. Vous lirez les trois premières syllabes du verbe inventé pour comprendre le sentiment de la majorité du peuple québécois qui n’a jamais endossé finalement cette fameuse constitution!

Ces jours-ci, un jeune chef d’un parti politique du Québec a décidé de ne pas vous prêter serment lors de son assermentation qui aura lieu dans les prochains jours. Paul Saint-P-Pierre Plamondon, le chef d’un parti souverainiste a promis lui, de ne pas prononcer un serment dont la majorité de ses semblables qui sont élus ne croient pas mais qu’ils prononceront quand même! Hypocrisie totale!

La différence. C’est que lui, il a décidé de cesser de répéter des mots sans convictions à votre égard. Des mots qui n’ont plus de sens. Une formule répétée sans coeur. Sans âme. Sans sens. Avec des sourires fendus jusqu’aux oreilles! Je ne parle pas de vos oreilles. Je parle des leurs.

Si j’étais vous. J’écrirais immédiatement à votre gouverneur du Québec dont j’oublie le nom pour lui mentionner de cesser cette mascarade en votre nom. Si j’étais vous… Je ne voudrais pas être le dindon de la farce!
Vous connaissez cette expression Charles, Mon Roi?

Être le dindon de la farce” est une expression française . « It’ is a comical French expression that translates literally to “to be the turkey in the joke”. “Une farce” can actually translate better to practical joke.
Here’s the English meaning:

  • to be taken for a ride
  • to be duped

En conclusion. Comme les membres de notre parlement ne sont pas capables de prendre une décision pour respecter votre dignité. Pour cesser cette pratique burlesque. J’ai pensé vous écrire personnellement, mon cher Mon Roi, pour que vous vous intercédiez personnellement dans ce dossier.

Parce que je crois que votre dignité vaut bien plus qu’une couronne remplie de pierres précieuses! Qu’un dindon de la farce!

Bien à vous cher Charles III

NB: Saluez Camillia pour moi.
J’ai une pensée pour votre belle Diana.

Votre distingué et franc sujet,

Daniel

PS: je ne demande pas ça souvent, mais si vous pouvez partager ma lettre pour qu’elle puisse voyager vers sa majesté. Vous êtes peut-être son cousin ou sa cousine.

danielb

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